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Pédagogie active dans l’enseignement supérieur

Description de pratiques et repères théoriques

de Mikaël De Clercq (Éditeur de volume) Mariane Frenay (Éditeur de volume) Pascale Wouters (Éditeur de volume) Benoît Raucent (Éditeur de volume)
©2022 Collections 356 Pages

Résumé

Êtes-vous curieux ou curieuse ? Aimeriez-vous entrer dans l’amphithéatre de vos collègues pour découvrir leurs pratiques ? Aimeriez-vous comprendre dans quelles conditions, quels contextes, avec qui, avec quelles ressources ils réussissent non seulement à faire atteindre par leurs étudiant-e-s des objectifs de haut-niveau, mais aussi à trouver du plaisir à enseigner et à s’engager avec leurs collègues ?
Alors cet ouvrage est pour vous. Il vous offrira ces expériences et répondra à vos questions. En cela, il est unique. Mais au-delà de ces intérêts pour la pratique, il montre combien l’éducation est non seulement un art, mais aussi une science et qu’aujourd’hui des recherches empiriques permettent de décrire la complexité des dispositifs de formation et de comprendre ou d’expliquer dans quelles conditions ils sont efficients.
Plus précisément, cet ouvrage permet de découvrir dix pratiques pédagogiques innovantes décrites et analysées par leurs créateurs et créatrices. Ensuite, les quatre clefs scientifiques de l’activation pédagogiques sont décrites en faisant dialoguer des écrits fondateurs en pédagogie de l’enseignement supérieur avec les découvertes de récentes recherches dans le domaine. Ensemble ces différents éléments veulent vous offrir la possibilité de vous arrêter pour réfléchir sur la pédagogie active dans l’enseignement supérieur et de vous équiper afin de renforcer vos propres pratiques pédagogiques.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • À propos des directeurs de la publication
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Table des matières
  • Préface (Bernadette Charlier)
  • Note liminaire
  • Introduction
  • Section 1 Recueil de pratiques : des enseignants témoignent
  • Chapitre 1 Le projet d’architecture : ancêtre de la pédagogie active, terreau d’innovations face à l’inconnu (Olivier Masson)
  • Chapitre 2 Le projet P1 : Démarrer ses études d’ingénieur par un projet concret (Sandra Soares-Frazão)
  • Chapitre 3 Apprendre de manière active, c’est logique en maths ! (Vincent Wertz)
  • Chapitre 4 Le reportage audio comme mode de communication d’un travail de recherche : bien plus que trois minutes de son ! (Muriel Dejemeppe)
  • Chapitre 5 Apprendre à entreprendre par le jeu : voyage aux origines d’un dispositif gamifié (Amélie Jacquemin et Julie Hermans)
  • Chapitre 6 Créer un MOOC et l’utiliser comme support à l’organisation de classes inversées : enjeux et perspectives critiques (Valérie Swaen et Jessica Lieberman)
  • Chapitre 7 Des classes inversées pour l’apprentissage de la démarche des soins pharmaceutiques : et si c’était à refaire ? (Valérie Lacour)
  • Chapitre 8 Apprentissage expérientiel : être « enseignant-coordonnateur ». L’exposition comme dispositif de cours (Alexander Streitberger)
  • Chapitre 9 Pédagogie active en grands auditoires : quatre pratiques pédagogiques pour la formation d’adultes en reprise d’études (Pierre Bouchat)
  • Chapitre 10 Transposer des théories en performances théâtrales. Réflexions à partir d’une expérience de théâtre théorique (Florence Degavre et Mathilde Collin)
  • Section 2 Approche empirique et théorique de l’activation pédagogique : que nous apprend la recherche en sciences de l’éducation ?
  • Chapitre 1 Éléments constitutifs d’une pédagogie active : bases de réflexion et d’analyse
  • Chapitre 2 Engagement de l’étudiant dans l’apprentissage
  • Chapitre 3 Développement d’un apprentissage en profondeur
  • Chapitre 4 Interactions sociocognitives
  • Chapitre 5 Contextualisation des apprentissages et des situations d’enseignement
  • Chapitre 6 Principaux bénéfices de la pédagogie active
  • Chapitre 7 Risques inhérents à la pédagogie active
  • Discussion conclusive
  • Postface (Denis Bédard)
  • Références

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Préface

Bernadette Charlier

Professeure ordinaire, Département des sciences de l’éducation à l’Université de Fribourg en Suisse

Êtes-vous curieux ou curieuse ? Aimeriez-vous entrer dans l’auditoire de vos collègues pour découvrir leurs pratiques ? Aimeriez-vous comprendre dans quelles conditions, quels contextes, avec qui, avec quelles ressources ils réussissent non seulement à faire atteindre par leurs étudiants des objectifs de haut niveau, mais aussi à trouver du plaisir à enseigner et à s’engager avec leurs collègues ?

Alors cet ouvrage est pour vous. Il vous offrira ces expériences et répondra à vos questions. En cela, il est unique. Mais au-delà de ces intérêts pour la pratique, il montre combien l’éducation est non seulement un art, mais aussi une science et qu’aujourd’hui des recherches empiriques permettent de décrire la complexité des dispositifs de formation et de comprendre ou d’expliquer dans quelles conditions ils sont efficients.

Être invitée à écrire la préface d’un tel ouvrage est pour moi un véritable cadeau. Je tenterai, au-delà de ces quelques paragraphes, de démontrer ses qualités tout en ne dévoilant pas tout, car c’est à vous, lecteur ou lectrice, d’interagir avec ses lignes et ses illustrations et de découvrir et peut-être de dé-construire votre propre pratique. Je me permettrai aussi d’exprimer mon point de vue en essayant d’ouvrir des pistes pour l’avenir qui, comme le dit bien Vincent Wertz dans son chapitre, est à présent dans les mains des jeunes collègues, de leurs étudiants et des institutions !

En quoi cet ouvrage est-il unique ?

Tout d’abord, il est issu d’une même institution engagée depuis des années pour un enseignement de qualité. En ce sens, il démontre combien le soutien institutionnel aux enseignants et la valorisation de leurs pratiques sont essentiels. À l’heure où, dans certaines institutions, qualité ←11 | 12→de l’enseignement rime avec contrôle, cet exemple est particulièrement important. Les témoignages d’enseignants présentés dans la première section illustrent combien ce soutien doit se concrétiser par des conditions de travail telles qu’un accompagnement pédagogique de qualité et la présence d’équipes d’enseignants dynamiques en situation de pouvoir passer le flambeau aux plus jeunes. Ces témoignages à eux seuls méritent la lecture de l’ouvrage. Ils sont variés, écrits par des enseignants à différentes étapes de leur carrière et couvrent de nombreuses disciplines et niveaux académiques. Ils sont complets, car ils appréhendent également la difficile question des évaluations des apprentissages. Ils sont également concrets, augmentés par la proposition de QR codes pour aller plus loin ou par des illustrations photographiques. Enfin, ils témoignent du regard critique de leurs autrices et auteurs sur leurs pratiques et de leur souci d’inscrire celles-ci dans les spécificités de leurs disciplines. Ce faisant, ils sont soucieux du transfert à leurs collègues. Enfin, et c’est indispensable, leurs témoignages intègrent le point de vue des étudiants.

Un cadre théorique riche, actuel, structuré autour des principes centraux de la pédagogie active permet dans une seconde section de prendre le recul nécessaire pour déconstruire et apprendre les caractéristiques de l’activation pédagogique en profondeur. Après une introduction, chaque chapitre de cette section détaille une de ses quatre clés : l’implication de l’étudiant dans l’apprentissage, la profondeur de l’apprentissage, les interactions et la contextualisation des apprentissages. Pour chacune de celles-ci, les concepts centraux sont définis, situés et des recherches empiriques sont convoquées. Les pratiques présentées dans la première section sont reprises en écho. Ici, les auteurs auraient pu s’arrêter là. Ils sont allés plus loin en enrichissant ce travail d’articulation des pratiques aux recherches empiriques par une recherche complémentaire donnant la parole à neuf autres enseignants de l’enseignement supérieur belge. Par une analyse qualitative de leurs discours, ils ont identifié des aspects clés de leurs vécus. Autant de paroles permettant aux lecteurs désireux de s’engager dans une activation des apprentissages de leurs étudiants de retenir ce qui peut constituer l’essentiel de leur posture. Enfin, et c’est fondamental, cet ouvrage, comme l’annoncent ses auteurs en son début, n’est pas un plaidoyer pour les pédagogies actives, il offre un cadre pratique et théorique pour penser ses pratiques d’enseignement, en comprendre les effets, faire des choix réfléchis et éventuellement les changer.

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Quelles pistes s’ouvrent ?

Au-delà de cet ouvrage, j’aimerais souligner les pistes qu’il ouvre tant au niveau des pratiques que de recherches futures. En ce qui concerne la recherche, les auteurs nous proposent un cadre pour identifier les « learning design » des dispositifs d’enseignement orientés sur l’activation des étudiants. Ce concept proposé par Boud et Prosser (2002) désigne les caractéristiques spécifiques de dispositifs de formation qui, lorsqu’elles sont présentes ensemble, conduisent à des effets similaires sur l’apprentissage des étudiants. Ainsi, comme ils l’ont, par exemple, très bien montré avec l’exemple des cours magistraux, l’étiquette (ici « cours magistral ») cache une diversité de modalités qui, si elles ne sont pas finement identifiées, ne permettent pas de tirer des conclusions fiables par rapport aux effets d’un dispositif de formation pour un public spécifique d’étudiants. Ce travail déjà mis en œuvre avec le projet européen HY-SUP concernant les dispositifs hybrides pourra être poursuivi.

En ce qui concerne la pratique, le bouleversement induit par la Covid-19 accélère de manière extrême le déploiement des dispositifs de formation à distance et hybrides. Plutôt que de chercher les solutions techniques permettant de « mimer » l’enseignement traditionnel, des institutions et des enseignants cherchent à proposer à leurs étudiants des activités soutenant leur apprentissage et leur engagement. Qu’elles se fassent à distance ou en présence importe peu, ce qui compte est sans doute qu’elles s’appuient sur les quatre clés d’activation proposées dans l’ouvrage. Cette lecture de l’ouvrage ouvre de nombreuses pistes concrètes pour penser avec les étudiants leurs activités d’apprentissage.

Enfin, et c’est heureux, certains aspects manquent et pourraient être développés. Il s’agit d’un approfondissement des compétences construites par les étudiants impliqués dans ces dispositifs. Elles sont certes évoquées, mais on pourrait aller un pas plus loin en cherchant à décrire et comprendre les pratiques d’apprentissage des étudiants en quelque sorte de l’intérieur : quelles sont leurs pratiques d’apprentissage ? Quelles stratégies mettent-ils en œuvre ? Quels instruments construisent-ils ? Ces recherches, notamment sur les Environnements Personnels d’Apprentissage des étudiants, sont en cours (EPA). Elles pourront compléter les nombreux travaux présentés dans cet ouvrage.

Pour clore cette préface, je souhaite au lecteur autant de plaisir et d’intérêt que j’en ai eu à le lire et à le partager avec des collègues enthousiastes.

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Note liminaire

Origine de l’ouvrage ou l’histoire d’un legs

Le professeur Jean Demal, docteur en sciences dès 1952, spécialiste de la biologie animale, était professeur émérite de la Faculté des sciences et vice-recteur honoraire de l’Université catholique de Louvain. Particulièrement connu pour être un pionnier de la pédagogie universitaire, avec quelques collègues d’universités belges et étrangères, il a fondé en 1981 l’Association Internationale de Pédagogie Universitaire (AIPU). Décédé en 2014, le legs qu’il a laissé au bénéfice de l’UCLouvain pour soutenir des initiatives en pédagogie universitaire a rendu possible la rédaction de cet ouvrage. Ce livre est donc un travail mené au sein de l’UCLouvain et se nourrissant de pratiques mises en place au sein de cette même institution.

Dans l’esprit d’innovation du professeur Jean Demal, nous tenions à favoriser la diffusion de pratiques pédagogiques qui cherchent à soutenir les étudiants dans leurs apprentissages et à les étayer scientifiquement. Ainsi, la contribution du « legs Jean Demal » a permis de valoriser les enseignants porteurs d’innovations pédagogiques de l’UCLouvain en vue d’assurer la formalisation de leur dispositif et la visibilité de ces initiatives individuelles et collectives. La première section de cet ouvrage permet donc de découvrir différents dispositifs pédagogiques mis en place au sein de l’UCLouvain. Ce travail a été mené conformément aux principes du Scholarship of Teaching and Learning (SoTL) qui vise le développement professionnel des enseignants par un accompagnement réflexif.

Par ces mots ainsi qu’à travers l’ensemble de l’ouvrage, les auteurs ont tenu à lui rendre hommage.

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Que vise cet ouvrage ?

Depuis de nombreuses années, la pédagogie active a été instaurée dans de multiples établissements d’enseignement supérieur, tant sous l’influence de facteurs externes qu’internes.

Malgré une abondante documentation scientifique et de nombreuses initiatives pédagogiques, la pédagogie active ne fait pas toujours consensus dans l’enseignement supérieur. Le monde de l’éducation se questionne sur la mise en place d’une pédagogie plus active à l’université ainsi que sur la qualité des apprentissages susceptibles d’être mobilisés et développés.

Même si de plus en plus d’enseignants ont la volonté de mettre en place des dispositifs qui rendent les étudiants acteurs de leurs apprentissages, le terme « pédagogie active » leur fait parfois peur. Ils craignent de devoir faire le deuil de la maîtrise des concepts théoriques au profit de savoirs pratiques, d’être confrontés à une surcharge de travail, ou encore de se voir dépossédés de leur rôle d’enseignant pour endosser celui d’accompagnateur. Ces craintes et ces interrogations sont bien légitimes et sont au cœur du questionnement du présent ouvrage.

L’originalité de celui-ci réside dans la volonté des auteurs d’entrelacer plusieurs aspects de la pédagogie active en convoquant plusieurs approches à la fois théoriques et empiriques, plusieurs types d’acteurs, enseignants et innovateurs. Ces enseignants viennent ainsi ponctuer de leur expertise les développements de l’activation pédagogique par plusieurs descriptions de dispositifs qui lèvent le voile sur les conditions de conception et de mise en œuvre de telles pratiques.

Tout en n’étant pas un plaidoyer en faveur de la pédagogie active, cette contribution ne constitue pas non plus un rapport exhaustif de la littérature scientifique sur le sujet. L’objectif premier est de poser un regard critique, éclairé et inspirant qui s’appuie sur ces approches et sources multiples. Leur croisement et leur mise en relation permettent aux auteurs de proposer une synthèse critique et nuancée. Ainsi, des pistes tant théoriques que pragmatiques pourront être formulées pour relire, analyser, conforter, améliorer et inventer les pratiques d’activation pédagogique les plus porteuses pour les étudiants.

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Comment l’ouvrage est-il structuré ?

Cinq lignes directrices ont guidé la rédaction de cet ouvrage : (1) il est basé sur la littérature scientifique et les théories développées dans les domaines de la psychologie et des sciences de l’éducation ; (2) ses réflexions sont ancrées dans des résultats empiriques récents de la recherche en sciences humaines ; (3) une attention particulière est portée à l’applicabilité et au caractère concret des propos tenus, pour orienter et soutenir l’enseignant dans ses pratiques quotidiennes ; (4) l’ouvrage se veut également ancré dans la réalité en offrant une place importante aux expériences de terrains et aux illustrations concrètes des éléments théoriques abordés et (5) il formule des conseils clairs et précis utiles à l’action de l’enseignant.

La structure de l’ouvrage est la suivante.

Une introduction conceptuelle amorce une réflexion sur les concepts de pédagogie active et d’innovation pédagogique. Cette introduction a pour fonction de cadrer le propos et de débuter la lecture sur un lexique commun et rigoureux.

Une première section illustre et souligne des pratiques d’activation pédagogique réalisées à l’UCLouvain inscrites dans des programmes et des disciplines variées. Les dix chapitres composant cette section proposent des présentations réflexives de pratiques réalisées par leurs concepteurs. Il ne s’agit donc pas de textes scientifiques mais de recueils réflexifs de terrain. Pour rédiger leurs chapitres respectifs, les concepteurs de ces pratiques ont participé collectivement à des « ateliers d’écriture » menés également dans le cadre original de la rédaction de cet ouvrage. Ce volet vise à détailler des pratiques actives stimulantes permettant d’inspirer, de questionner l’approche pédagogique présentée et, si besoin, de la faire évoluer.

Une seconde section est consacrée à l’analyse théorique et empirique de la pédagogie active et propose de mieux cerner le concept de pédagogie active et d’innovation pédagogique, d’en comprendre les constituants et d’inviter à un retour critique sur ses effets et son évaluation. Basé à la fois sur les théories de l’enseignement et de l’apprentissage et sur les recherches récentes en sciences de l’éducation, cet apport théorique se verra renforcé par les résultats d’une recherche qualitative inédite menée à dessein auprès d’enseignants belges issus de l’enseignement supérieur. ←17 | 18→Ces résultats viendront préciser et expliciter les propos théoriques issus de cette section.

Une discussion conclusive souligne les principaux apports des différents éléments explorés au regard des enjeux actuels de l’enseignement supérieur et permet une synthèse des nombreuses questions liées à la pédagogie active, à ses risques et avantages, à ses modalités d’application, ainsi qu’à ses effets sur la qualité des apprentissages réalisés par les étudiants.

Cheminer dans cet ouvrage ?

Plusieurs voies peuvent être entreprises par le lecteur pour appréhender la lecture et obtenir des éléments de réponse aux questions qu’il se pose. En effet, bien que complémentaires, les différentes parties qui composent l’ouvrage peuvent être lues dans l’ordre choisi par le lecteur. Ainsi, à la façon d’un apprentissage par projets, la volonté a été d’amorcer la lecture par la prise de connaissance de nombreux exemples de dispositifs pédagogiques présentés par leurs concepteurs pouvant illustrer et se connecter à la section théorique. Néanmoins, une lecture commençant par la partie théorique fait également sens.

Un cahier du Louvain Learning Lab (De Clercq, Wouters, Frenay et Raucent, 2020) offre au lecteur intéressé une version vulgarisée et condensée des éléments clés du cadrage réflexif et critique mené tout au long de ce travail. Ce format complémentaire constitue une alternative pratique pour en prendre connaissance.

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Introduction

Le monde de la pédagogie universitaire fait montre d’un engouement particulier pour la pédagogie active et l’innovation pédagogique. Ainsi, nombre de dispositifs s’emploient à mettre en place une pédagogie active, innovante et bénéfique à l’étudiant. Cette multitude de dispositifs engendre une confusion sur ce que recouvre réellement le terme de pédagogie active et celui d’innovation pédagogique parfois catégorisé de classification « fourre-tout ». Cette confusion risque de nuire à l’identification claire de ce qu’est réellement une pédagogie active et des raisons de son efficacité sur l’apprentissage de l’étudiant. En conséquence, certains enseignants pourraient mettre en place un dispositif pédagogique dit actif en escomptant en percevoir les effets positifs, mais sans en respecter les fondements.

Résumé des informations

Pages
356
Année
2022
ISBN (PDF)
9782875746474
ISBN (ePUB)
9782875746481
ISBN (Broché)
9782875746467
DOI
10.3726/b19934
Langue
français
Date de parution
2022 (Septembre)
Published
Bruxelles, Berlin, Bern, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2022. 356 p., 38 ill. n/b, 17 tabl.

Notes biographiques

Mikaël De Clercq (Éditeur de volume) Mariane Frenay (Éditeur de volume) Pascale Wouters (Éditeur de volume) Benoît Raucent (Éditeur de volume)

Mikaël De Clercq est chercheur en psychologie de l’éducation à l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) et chargé de cours invité à UCLouvain en Belgique. Il étudie la transition secondaire-supérieur tant du point de vue de l’étudiant·e que de celui de l’enseignant·e. Mariane Frenay est professeure en sciences de l’éducation à l’UCLouvain, responsable de la Chaire de pédagogie universitaire. Ses enseignements et recherches portent sur l’engagement et l’apprentissage, les dispositifs pédagogiques et de formation ainsi que le développement professionnel des enseignant·e·s du supérieur. Pascale Wouters travaille à l’UCLouvain, en tant que conseillère en pédagogie universitaire au Louvain Learning Lab et chargée de cours invitée. Ses travaux relèvent du développement professionnel des enseignant·e·s du supérieur et de la formalisation des dispositifs pédagogiques qu’ils ou elles mettent en oeuvre. Benoît Raucent est professeur à l’École Polytechnique de l’UCLouvain. Il y enseigne la conception des machines en utilisant l’apprentissage par problèmes et par projets. Depuis octobre 2014, il est président du Louvain Learning Lab.

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