Frontières dans le monde ibérique et ibéro-américain Fronteras en el mundo ibérico e iberoamericano
Une approche plurielle - Un enfoque plural
Résumé
les pratiques et les conceptions de la frontière dans les mondes ibériques et ibéroaméricains.
Il aborde en particulier la remarquable permanence de ce terme – devenu parfois
concept – au fil des siècles et envisage sa coexistence avec des pratiques et des pensées
globalisantes. Naturelle ou artificielle, matérialisée ou symbolique, la frontière fonctionne
de façon « performative » : même dépourvue de faire-valoir imposants (barrages, murs,
gorges, grilles, etc.) ou plus discrets (bornes, balises et autres cairns), elle est un dispositif
efficient. Quelles en sont les spécificités et les évolutions au cours des siècles et/ou au
sein des territoires hispanophones dans leur diversité ? Ces spécificités, si elles existent,
conduisent-elles à renouveler les réflexions sur la notion de frontière ?
Este libro observa y analiza desde una perspectiva multidisciplinar cómo se manifiestan las
prácticas y concepciones de la frontera en los mundos ibéricos e iberoamericanos. Aborda
en particular la notable persistencia de este término –a veces convertido en concepto– a lo
largo de los siglos y considera su coexistencia con prácticas y pensamientos globalizadores.
Natural o artificial, materializada o simbólica, la frontera funciona de manera "performativa":
incluso desprovista de sus argumentos más persuasivos (presas, muros, desfiladeros,
rejas, etc.) o más discretos (líneas, balizas y otros cairns), es un dispositivo eficaz. ¿Cuáles
han sido sus especificidades y evoluciones a lo largo de los siglos y/o dentro de los territorios
de habla hispana? Dichas especificidades, si existen, ¿conducen a renovar las reflexiones
sobre la noción de frontera?
Extrait
Table des matières
- Couverture
- Titre
- Copyright
- À propos des directeurs de la publication
- À propos du livre
- Pour référencer cet eBook
- Sommaire
- Introduction Les frontières au prisme d’une approche interdisciplinaire (Émilie Guyard et Nadia Mékouar-Hertzberg)
- I – Les frontières « dans tous leurs états »
- Entre local et global : penser les frontières dans la mondialisation ibérique (Serge Gruzinski)
- Quelques réflexions sur l’historicité de la frontière dans la construction de l’Amérique coloniale (XVIe siècle) (Louise Bénat-Tachot)
- Fronteras historiográficas, fronteras geopolíticas en la Historia Pontifical de Gonzalo de Illescas (1565–1573) (Nejma Kermele)
- España y el mundo hispánico en la cuarta globalización moderna (de 1973 a la actualidad) (Julio Pérez Serrano)
- Los límites de la transición: dos Informes de Pere Portabella sobre el problema nacional catalán en 1976 y 2015 (Antonio Monegal)
- Repensar España A propósito de la cuestión catalana (Juan Manuel Aragües)
- II – Approches métaphoriques : possibles et impossibles des frontières
- Entre continuums et frontières : explorer les limites en géo- et sociolinguistique (Christian Lagarde)
- Triptyque de la frontière : les mots, le mur, le sexe (Nadine Ly, Milagros Ezquerro, Michèle Ramond)
- Les mots de la frontière (Nadine Ly)
- La Grande Muraille des Amériques (Milagros Ezquerro)
- La frontière entre les sexes (Michèle Ramond)
- Espacios y estéticas transfronterizos: el cubismo en la poesía española (María Ángeles Hermosilla Álvarez)
- Bibliographies / Bibliografías
- Titres de la collection
Introduction
Les frontières au prisme d’une approche interdisciplinaire
Biobibliographie
Émilie Guyard a poursuivi ses études à l’Université de Bourgogne, dans laquelle elle a obtenu une Agrégation externe d’Espagnol en 1999, puis un doctorat d’Études hispaniques en 2002. Elle est actuellement Maître de conférences à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Après avoir travaillé sur le genre fantastique et plus particulièrement sur l’œuvre de l’écrivain galicien Gonzalo Torrente Ballester auquel elle a consacré plusieurs publications, elle oriente désormais ses recherches vers le genre policier. Elle a d’ailleurs obtenu le grade de l’Habilitation à diriger des recherches en 2018 grâce à une étude inédite intitulée Carlos Salem : le polar déjanté ou la quête du sens.
Nadia Mékouar Hertzberg, Professeure des universités en langue, littérature et civilisation espagnoles à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, s’est spécialisée dans les études de genre et explore notamment la question de la frontière des sexes au sein des institutions culturelles. Privilégiant une dynamique transdisciplinaire dans ses approches, elle a également approfondi l’œuvre de l’écrivaine Clara Janés et travaille actuellement son substrat philosophique et ses références à la physique quantique. Elle a dirigé la fédération Espaces – Frontières – Métissages (2014–2018) et est vice-présidente en charge des bourses de la Société des Hispanistes Français (SHF).
Comme son étymologie initialement militaire le rappelle, la frontière n’est pas un simple tracé : elle est un « front », une zone de combat, incertaine et mouvante qui, en séparant l’espace, partage les terres et les ressources et fixe les dominations. Même définie comme « naturelle », elle est foncièrement ce qui différencie, dans un geste arbitraire, l’ici et l’au-delà, le même et l’autre, l’intériorité et l’extériorité, etc. Autrement dit, bien qu’elle soit enjeu de conflits et d’intérêts tout à fait concrets, ←7 | 8→bien qu’on puisse la matérialiser diversement, elle est une ligne idéale clivante. Naturelle ou artificielle, matérialisée ou symbolique, indiquée ou résultant d’une pratique tacite des espaces, elle fonctionne de façon « performative » : même dépourvue de faire-valoir imposants (barrages, murs, gorges, grilles, etc.) ou plus discrets (bornes, balises et autres cairns), elle est un dispositif efficient.
Cependant, de par sa nature clivante, elle institue mécaniquement la possibilité de transgressions, transactions et échanges. Plus encore, ni d’un côté ni de l’autre, elle est, selon l’expression de Michel de Certeau, ce qui fait « double bord » : en séparant et en délimitant, elle active l’articulation et le passage1. De fait, en ce début de XXIe siècle marqué par la globalisation des économies, l’accélération des échanges entre les pays et des mouvements croissants de populations, la notion de frontière se caractérise par une ambivalence croissante entre ces fonctions de séparation et d’échange. Si la frontière continue de (dé)partager l’espace, elle devient aussi mobile, se déplaçant sous l’impulsion de facteurs économiques, politiques, linguistiques et, plus généralement, culturels ; elle devient parfois même poreuse, facilitant liens et connexions ou provoquant troubles et brouillages.
Qu’elle contribue à fixer mais soit elle-même instable, qu’elle sépare mais invite au passage ne sont que ses premiers paradoxes. Actuellement, la frontière est un concept ou, tout au moins, l’objet d’une confrontation idéologique d’ampleur qui renvoie à une conception de l’existence du monde et de ses valeurs. Il y a d’un côté celles et ceux qui pourfendent la frontière en tant qu’agent clivant délétère et qui promeuvent la dynamique du brouillage, de la fusion, du continuum des espaces, des sexes, des économies, portés par des mouvements de pensées aussi hétéroclites – voire diamétralement opposés – que les tenants du « Grand Tout » avec la Nature, les transhumanistes, les queer studies, la globalisation, ←8 | 9→etc. ; de l’autre, celles et ceux qui, pour contrer cette tendance particulièrement active au XXe siècle, tiennent à « durcir » les frontières en privilégiant leur dimension séparatrice et excluante : l’on remarquera d’ailleurs la confluence de pensées et de positionnements entre les tenants des frontières « cloisonnantes » et toutes celles et ceux qui s’opposent férocement aux évolutions des identités sexuelles ainsi qu’aux mutations des identités nationales.
Cette confrontation majeure génère une situation conflictuelle « en cascade » sur divers plans, qu’il s’agisse de l’élaboration des cadres de pensée philosophiques et éthiques, des relations à soi et aux autres, de l’économie et de la politique. Entre les uns et les autres, la pensée du monde diffère radicalement, tant au niveau macrostructurel que microstructurel, tant au niveau local qu’au niveau global, tant sur le plan de la praxis quotidienne que sur celui de la théorisation, de la mise en place de démarches heuristiques et métaphysiques : magnifique illustration, s’il en est, des potentialités clivantes de la frontière.
Il ne s’agit pas, dans cet ouvrage, de se situer dans le sillage de l’une ou l’autre de ces postures mais de revenir aux fondamentaux conceptuels de la frontière, ceux que nous avons énoncés d’entrée de jeux, à savoir : la frontière comme espace de séparation, donc de passages, de négociations et d’ajustements. Considérer la frontière comme marqueur de forclusion et, inversement, l’absence de frontière, ses indéfinitions et ses porosités comme promesse illusoire d’un monde unifié conduisent l’un autant que l’autre à l’impasse de l’annulation de l’altérité et de toute « étrangeté ». En effet, soit ces altérités, abolies au profit de l’indistinction du fait de la disparition des frontières – à supposer qu’elle soit possible – ne « sont » littéralement plus, puisque tout trait définitoire s’est dissolu ; soit elles n’ont plus d’incidence, plus d’effectivité, puisque la frontière, le « front » n’est plus l’espace de la « confrontation », de l’échange et de la rencontre mais de la claustration. On ne saurait mieux dire que Régis Debray : « Les frontières attendent leur comité d’éthique. Seules les loyales devraient être admissibles : bien en vue, déclarées et à double sens, attestant qu’aux yeux de chaque partie l’autre existe, pour de vrai. Bonnes seront dites celles – car il en est de très méchantes – qui permettent l’aller-retour, la meilleure façon de rester soi-même entrouvert2. »←9 | 10→
C’est précisément sur ce segment que nous nous situons, celui de la frontière comme espace de séparation pourtant transactionnel. Trois paramètres confortent la démarche des articles qui constituent cet ouvrage.
Tout d’abord, celui que nous avons rapidement abordé en ouverture de cette présentation : celui d’une terminologie liée à la « frontière » qui a son histoire et qui coexiste avec une constellation de termes proches, permettant d’en décliner les multiples nuances – preuve, s’il en est, de la complexité de la notion. Nous insistons à nouveau sur l’étymologie latine frons, frontis, qui donna front, et qui fait du terme « frontière » un terme d’origine militaire. La « Frontera » désignait ainsi la zone de séparation entre l’Espagne musulmane et l’Espagne chrétienne lors de la Reconquista espagnole : une zone mouvante, de confrontations, de rencontres, d’interactions et de luttes en même temps que de séparation et de rupture entre deux univers culturels et religieux différents ; elle laisse en héritage des noms de villes et de villages andalous aisément identifiables comme Arcos de la Frontera, Vejer de la Frontera ou Jerez de la Frontera. Au-delà de la stricte étymologie du terme « frontière », il convient de mentionner également le binôme anglo-saxon boundary/frontier pour accréditer la dualité de la notion : alors que boundary désigne la ligne, la délimitation, frontier renvoie prioritairement à la frontière en tant que zone de contact ou de conflit, à un espace défini en tant que « frontalier » puisque s’y nouent et s’y affrontent les différences. Enfin, nous incluons dans la réflexion la notion de « limite », le limes latin si opportunément proposé par Eugenio Trías3, dont les analyses invitent à envisager les potentialités de la frontière. Selon le philosophe, si la frontière aménage des mondes limitrophes et des voisinages, elle s’instaure également comme espace en soi, comme lieu de séjour. Le limes désigne ainsi à la fois « la frontière défensive » et le « chemin menant vers les territoires » (à conquérir). Outre la logique apparemment antinomique (séparation/mise en lien) de la frontière, le philosophe relève donc que le limes peut devenir une « zone de séjour ». Cette zone protège un territoire à habiter, celui de l’Empire qu’elle circonscrit et, dans un même mouvement, constitue une zone d’habitation à part entière, incertaine et précaire mais « significative », génératrice d’une forme de pensée et de langage, d’une ←10 | 11→unité culturelle à part entière : « El limes en consecuencia es un territorio habitable desde el cual se abre la posibilidad del sentido y de la significación (logos, pensar, decir)4. » La frontière n’est pas seulement zone de franchissement, de passage, elle est aussi lieu de résidence, d’habitat. Autrement dit, la frontière/limes suscite des questions supposant le mouvement, celles de l’unde (d’où ?) et du quo (vers où ?), voire celle du qua (par où ?), de la traversée, mais autorise aussi la question de l’ubi (où ?). « Habiter/posséder » un tel lieu, ainsi que le suggère E.Trías, suppose sans aucun doute de revoir nos façons d’être et de penser, un véritable changement de paradigme. Cependant, la frontière n’est pas pour autant un lieu d’habitat permanent ni accueillant : lieu de passages, de transferts, de négociations mais aussi de conflits, d’inconforts et de tensions, elle exige, pour que l’on s’y tienne, d’accepter le mouvement propre à l’incertitude, à l’inquiétude et à l’indéfinition. Cela a pour corrélat que la frontière, en tant qu’élément notionnel, n’est pas « bonne » ou « mauvaise » : elle constitue plutôt un espace nécessaire et inéluctable. À ce titre, il ne faut cesser de l’investir et de l’interroger au fil des évolutions – tout aussi nécessaires et inéluctables – des sociétés et de leurs civilisations.
La deuxième constante qui paramètre nos réflexions est celle d’une approche nécessairement plurielle. La pensée de la frontière – on le voit – n’est pas seulement une réflexion sur une notion : elle institue une modalité réflexive, la mise en place d’une herméneutique privilégiant une pensée de la différence, de l’identité et de la mixité nuancée, novatrice ; elle est ainsi révélatrice de fonctionnements inattendus dans les domaines aussi diversifiés que la pratique des territoires géographiques, politiques et économiques mais aussi dans la mise en œuvre des imaginaires, des créations littéraires et artistiques, de la réflexion philosophique. Elle révèle l’incommensurable richesse du « 2 », ses surprises et ses potentialités à partir du moment où l’on sait séjourner dans l’entre-2, où l’on accepte d’« habiter », fût-ce temporairement. Ainsi, si, de prime abord, la notion de « frontière » implique un régime de pensée duel qui participe de la construction des hiérarchies de tout type, l’on perçoit qu’elle peut susciter d’autres régimes de pensée : elle invite à repenser les territoires, ←11 | 12→mais aussi ce qui renvoie au principe même de catégories, classifications, disciplines, etc. Dans cette perspective, les frontières peuvent faire naître une réflexion, des initiatives, des créations proposant des modes innovants d’organisation et de partage des espaces physiques, politiques, socio-économiques, genrés, esthétiques. C’est bien la raison pour laquelle cet ouvrage explore la problématique de la frontière dans des champs volontairement hétéroclites : la configuration, au cours de l’histoire, des frontières géographico-politiques mais aussi les dynamiques des frontières entre genres littéraires et domaines artistiques, celles – urgentes, actuelles et essentielles – posées par les questionnements afférents au genre/gender et aux sexualités, celles, enfin, des frontières linguistiques, primordiales car conditionnant les transferts et transactions culturelles au cours des siècles. Comment les langues et, avec elles, les créations, les concepts, les textes circulent-ils ? Il ne s’agit pas, au travers de ce paramètre, de viser l’exhaustivité – impossible à atteindre – mais bien une perspective multifocale qui permette d’envisager la question des frontières de façon plurielle.
Enfin, le troisième invariant, qui s’avère être un véritable fil rouge pour notre réflexion, est la circonscription des analyses aux territoires hispanophones. Ces territoires rentrent pleinement dans ces dynamiques frontalières. Située à la croisée de l’Europe et de l’Afrique, de la Méditerranée et de l’Atlantique, la péninsule ibérique est un espace stratégique : d’une certaine manière, elle est un espace-frontière, un espace de transition cristallisant, à ce titre, de nombreux enjeux économiques, politiques et migratoires. Quant aux frontières latino-américaines, elles sont fondées sur des limites naturelles et/ou sur des modèles européens et nord-américains mais ont développé leurs spécificités et leurs complexités propres : l’importance et l’activité des espaces transfrontaliers, la prise en compte (ou non) de la dimension multiculturelle des États, les politiques d’intégration économique au sein du continent latino-américain, etc., sont autant d’éléments qui permettent de poser la question des frontières et des continuités ou des discontinuités qu’elles induisent.
Il importe donc de déterminer quelle est l’histoire, quels sont les ressorts, les enjeux et les effets de cette fabrique des frontières. Ces questionnements en impliquent d’autres : quelles sont les marques des frontières sur les territoires ibériques et ibéro-américains ? Quels ←12 | 13→paysages innovent-elles ? Quels horizons ouvrent/ferment-elles ? Quels modèles culturels imposent-elles ? Quels imaginaires activent-elles ? Pour répondre à ces questions, l’inscription territoriale de la frontière est naturellement prise en compte, mais ses configurations symboliques, métaphoriques ou sociales le sont tout autant. Il s’agira d’observer et d’analyser comment se manifestent ces pratiques et ces conceptions de la frontière dans les mondes hispaniques. Quelles en sont les spécificités et les évolutions au cours des siècles et/ou au sein des territoires dans leur diversité ? Ces spécificités, si elles existent, conduisent-elles à renouveler les réflexions sur la notion de frontière ?
À partir de ces paramètres, l’approche plurielle qui est proposée privilégie une série de réflexions approfondies organisées en deux grands moments : « Les frontières dans tous leurs états » (partie I) aborde la question de la construction des frontières dans l’espace hispanique en insistant tout particulièrement sur deux processus symptomatiques et fondamentaux de cette fabrique : ceux qui caractérisent les mécanismes de la mondialisation et de la globalisation en territoires hispanophones, du XVIe au XXIe siècle, avec une focalisation particulière sur la période de l’Amérique coloniale ; ceux qui misent sur une valorisation différente des frontières au travers de nationalismes historiques consubstantiels à l’Espagne.
Serge Gruzinski interroge la notion de frontière dans le monde ibérique du XVIe siècle au moment où la colonisation pose les règles d’un nouveau jeu planétaire. La colonisation ibérique, que l’historien considère comme une première mondialisation européenne, modifie en effet profondément les frontières du monde et le global s’impose comme un cadre de référence obligé qui surgit partout dans les terres ibériques. Un ensemble sans précédent de structures communes, de circulations, d’échanges, d’intérêts croisés, économiques, spirituels et politiques organise le premier grand maillage transocéanique entre l’Europe, l’Afrique, l’Amérique et l’Asie. Les échanges et connexions se produisent désormais à l’échelle planétaire. C’est le début de l’Histoire globale. Mais, nous dit S.Gruzinski, au global répond un horizon local qui, pour chaque citoyen de l’Empire ibérique, renvoie à la représentation du territoire et de la société où l’on évolue jour après jour.←13 | 14→
Résumé des informations
- Pages
- 300
- Année de publication
- 2022
- ISBN (PDF)
- 9782807617407
- ISBN (ePUB)
- 9782807617414
- ISBN (Broché)
- 9782807617391
- DOI
- 10.3726/b19695
- Langue
- français
- Date de parution
- 2022 (Juillet)
- Publié
- Bruxelles, Berlin, Bern, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2022. 300 p., 5 ill. en couleurs.
- Sécurité des produits
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