La République démocratique allemande
La vitrine du socialisme et l’envers du miroir (1949-1989-2009)
©2010
Comptes-rendus de conférences
374 Pages
Résumé
L’année 2009 a été marquée par la commémoration, le 9 novembre, du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin. Le quarantième anniversaire de la création de la République démocratique allemande, le 7 octobre, a été pratiquement occulté ! Or l’existence de la RDA s’inscrit entre ces deux dates.
Grâce à l’ouverture des archives est-allemandes mais aussi soviétiques, la RDA est devenue un véritable laboratoire d’histoire, à la fois objet et terrain de recherches pour des historiens allemands et étrangers. En France, les images de cette « autre Allemagne » étaient parvenues jusque-là à travers un miroir déformant. Lieu de stéréotypes et mal connue, la RDA a été longtemps considérée comme la vitrine du socialisme. L’ouverture du mur a permis de voir l’autre côté du miroir !
À la lumière des sources nouvellement accessibles, les intervenants du Colloque international des Sciences historiques qui s’est tenu à Nancy du 14 au 16 mai 2009 ont revisité l’histoire de la RDA. Venus d’Allemagne, des États-Unis et de toute la France, ils ont apporté des éléments nouveaux sur la vie quotidienne de cet État (aux niveaux politique, social, culturel et économique) et sur les relations qu’il entretenait avec le monde non communiste et tout particulièrement avec le Tiers-monde. Historiens, germanistes et sociologues présents ont aussi constaté que l’image de la RDA se brouille au sein de la société civile allemande : au « tout n’était pas si mauvais en RDA » des années 1990 a succédé « qu’est-ce qui était mauvais en RDA ? » Alors qu’un néologisme a été créé, l’« ostalgie », pour exprimer cette nostalgie du temps des pays de l’Est, la RDA devient progressivement un lieu de mémoire de l’histoire allemande.
Grâce à l’ouverture des archives est-allemandes mais aussi soviétiques, la RDA est devenue un véritable laboratoire d’histoire, à la fois objet et terrain de recherches pour des historiens allemands et étrangers. En France, les images de cette « autre Allemagne » étaient parvenues jusque-là à travers un miroir déformant. Lieu de stéréotypes et mal connue, la RDA a été longtemps considérée comme la vitrine du socialisme. L’ouverture du mur a permis de voir l’autre côté du miroir !
À la lumière des sources nouvellement accessibles, les intervenants du Colloque international des Sciences historiques qui s’est tenu à Nancy du 14 au 16 mai 2009 ont revisité l’histoire de la RDA. Venus d’Allemagne, des États-Unis et de toute la France, ils ont apporté des éléments nouveaux sur la vie quotidienne de cet État (aux niveaux politique, social, culturel et économique) et sur les relations qu’il entretenait avec le monde non communiste et tout particulièrement avec le Tiers-monde. Historiens, germanistes et sociologues présents ont aussi constaté que l’image de la RDA se brouille au sein de la société civile allemande : au « tout n’était pas si mauvais en RDA » des années 1990 a succédé « qu’est-ce qui était mauvais en RDA ? » Alors qu’un néologisme a été créé, l’« ostalgie », pour exprimer cette nostalgie du temps des pays de l’Est, la RDA devient progressivement un lieu de mémoire de l’histoire allemande.
Résumé des informations
- Pages
- 374
- Année de publication
- 2010
- ISBN (PDF)
- 9783035260410
- ISBN (Broché)
- 9789052016337
- DOI
- 10.3726/978-3-0352-6041-0
- Langue
- français
- Date de parution
- 2011 (Février)
- Mots clés
- Rudolf Bahro et Wolf Biermann La dénazification en Allemagne de l'Est La propagande en RDA Le Junge Welt face à la révolution pacifique Hanns Eisler La vie quotidienne en zone d'occupation soviétique et en RDA La condition féminine en RDA
- Publié
- Bruxelles, Bern, Berlin, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2010. 374 p., nombr. ill.
- Sécurité des produits
- Peter Lang Group AG